Les maladies infantiles sont nombreuses, parmi elles se trouvent la varicelle. Cette dernière reste l’enfer des crèches, car la contagion est très rapide. Les premiers symptômes plongent presque toujours les parents dans la confusion. Bien qu’elle soit considérée comme bénigne, la varicelle peut engendrer des conséquences importantes, voire même mortelles.

Symptômes souvent silencieux

varicelle, avoir la fièvre

Les premiers symptômes de la varicelle sont assez vagues. Il est difficile de le détecter à l’avance, car beaucoup d’autres maladies peuvent présenter les mêmes signes. Et pourtant la personne infectée est très contagieuse pendant les deux premiers jours d’incubation. Dans les premiers temps, une fièvre, de légers maux de tête, des écoulements nasaux et une sensation continue de malaise peuvent être ressentis. Les enfants quant à eux sont les plus vulnérables, en raison de leurs bas âges, ils ne peuvent pas s’exprimer et les parents ne s’en rendent compte qu’au moment de l’apparition des taches rougeâtres.

Maladie bénigne, mais une statistique inquiétante

Dans la majorité des cas, la varicelle touche les enfants et les adolescents. Elle présente un pic important entre l’âge de 1 à 4 ans, mais 90% des cas surviennent avant l’adolescence. Elle n’épargne cependant pas les adultes. Tous les ans, on compte environ 700 000 cas en France. Des études menées auprès des Centres Hospitaliers ont révélé que la varicelle n’est pas aussi bénigne que l’on croit finalement. En effet chaque année, on dénombre près de 3 000 cas d’hospitalisation dont une dizaine de personnes trouve la mort.

Comment se présente la varicelle ?

Le virus responsable de la varicelle est le VZV ou Virus Varicelle-Zona. La contagion est imminente, car le virus se transmet par voie respiratoire. L’incubation dure environ 2 à 3 semaines, et les symptômes sont presque invisibles et indolores. Plus tard, des boutons rougeâtres apparaissent puis se dessèchent pour former des croutes. A ce stage, l’utilisation de talc est formellement interdite pour les nouveau-nés, car elle peut accentuer l’apparition des gangrènes. La maladie laisse rarement des marques sauf si le sujet n’a pas su résister au prurit.

Les formes graves de la varicelle

varicelle chez l'adulte

Les nouveau-nés sont les plus vulnérables aux formes graves de la varicelle. Pour les nourrissons, elle apparait souvent en raison de l’absence de l’anticorps maternel VZV, mais elle peut également être contractée peu avant la naissance. Si la varicelle est présente en début de grossesse, l’embryon pourrait subir de néfastes séquelles comme l’anomalie de la peau, endommagement du cortex cérébral ou atrophie des membres. Pour les adultes, elle peut engendrer une pneumonie nodulaire diffuse entrainant la mort à défaut de traitement rapide.

Lutte continuelle contre la varicelle

En France, la vaccination n’est pas obligatoire. Bien que cette immunisation ait pour but de prévenir la maladie et de limiter les éventuelles complications, elle ne serait conseillée qu’aux personnes pouvant être exposées à des risques. Dans les années 90, la varicelle a fait des ravages en tuant une centaine de personnes chaque année. Actuellement, les cas de mortalités sont en baisse, mais les risques sont toujours bien présents.

La varicelle présente encore, jusqu’en ce moment des zones d’ombre, car d’après le docteur Catherine Sadzot, spécialiste du VZV, le virus tend à subsister sous forme latente dans les ganglions nerveux sensoriels, et réapparait sous forme de zona qui se traduit par des crises de démangeaison.